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FONDETTES – LES SABLES D’OLONNE A VELO

 Les 8, 9 et 10 juin 2002
par
Jean-Pierre, Jacques, Alain, Antoine, Doudoux et Michel

 Photos de Antoine et de Michel37 - Textes rédigés par Michel37.


 1- Le voyage

Samedi 8 juin 2002

Nous partons de Fondettes à 4h15.
Après avoir bu un ultime café et avoir chanté tous en chœur « La mer, qu’on voit danser…. », chanson bien connue de Charles Trénet, nous enfourchons vaillamment nos beaux vélos dans la nuit.



Il est 3h00 du matin: nous chantons avant de partir



LA MER de Charles Trénet
But ultime de notre voyage
 

 

La mer, qu'on voit danser,
Le long des golfes clairs,
A des reflets d'argent, la mer...
Des reflets changeant sous la pluie.

La mer, au ciel d'été,
Confond ses blancs moutons,
Avec les anges si purs, la mer...
Bergère d'azur infinie.

Voyez, près des étangs,
Ces grands roseaux mouillés!
Voyez ces oiseaux blancs,
Et ces maisons rouillées!

La mer les a bercés,
Le long des golfes clairs.
Et d'une chanson d'amour, la mer...
A bercé mon coeur pour la vie.

 

 (suite)

La mer, qu'on voit danser,
Le long des golfes clairs,
A des reflets d'argent, la mer...
Des reflets changeant sous la pluie.

La mer, la mer, au ciel d'été,
Confond ses blancs moutons,
Avec les anges si purs, la mer..
Bergère d'azur infinie.
Voyez, près des étangs,
Ces grands roseaux mouillés!
Voyez ces oiseaux blancs,

Et ces maisons rouillées!

La mer, la mer, les a bercés,
Le long des golfes clairs.
Et d'une chanson d'amour, la mer…
A bercé mon cœur pour la vie.


La pluie de la nuit a cessé et c’est par beau temps que nous quittons Fondettes.
Le moral est bon et le jour ne tarde pas à se lever.


Le très beau village de Candes vu depuis le nouveau pont.


Nous passons devant chez Jean-Louis Page à Savigny en Véron,  fournisseur de vins de Chinon de Jean-Pierre. Nous ne manquons pas de chanter quelques chansons à boire à cette occasion dans le petit matin calme.
En attaquant la côte de Fontevraud, nous quittons la plate vallée de la Loire.
Nous traversons ensuite le camp de Fontevraud, immenses landes couverte d’ajoncs, où les blindés ont l’habitude de s’entraîner.

Nous maintenons volontairement une vitesse raisonnable pour garder des réserves jusqu’à l’arrivée.
Nous sommes bien entraînés par les sorties que nous avons faites au cours des derniers mois au Lude, à St Calais, à Angers et par de multiples petits entraînements complémentaires de 70-80 kms.

C’est la première fois que Jacques vient avec nous au bord de la mer en vélo. Il est en grande forme.

Nous avons un petit vent de face qui ne nous pose pas beaucoup de problèmes. Le soleil est un peu timide mais la température est idéale.

Nous arrivons ainsi à Montreuil-Bellay après plusieurs pauses pipi.


Le chateau de Montreuil-Bellay

Nous allons jeter un coup d’œil jusqu’au puissant château des ancêtres de Du Bellay puis nous nous installons dans le bar du Logis de France « Le Splendid » pour un agréable petit déjeuner.


Le petit déjeuner est le bien venu au bar "Le Splendid".
Jean-Pierre y a dégusté un pot belge de sa fabrication.

Au départ de Montreuil-Bellay, nous recherchons quelques instants notre petite route en direction de Bouillé.

Juste avant le village de Glandes, Jacques, tout excité qu’il est à m’expliquer l’application du moteur asynchrone monté sur une éolienne raccordée au circuit EDF, frotte sa roue avant sur ma sacoche arrière droite et fait une chute sans gravité sur la route. Fort heureusement, il n’y avait pas de voiture à ce moment-là mais son casque est fêlé et il est un peu blessé au pied droit, au genou et à la cuisse.

Nous repartons un peu refroidis après cette petite alerte qui prouve que la pratique du vélo en groupe demande la plus grande vigilance.
Nous rejoignons la D759 avant Argenton-Château. C'est une départementale très roulante mais malheureusement assez fréquentée.

Nous roulons assez vite en file indienne en nous abritant du vent qui commence à forcir.

Nous arrivons selon l’horaire prévu à Mauléon sous un ciel devenu menaçant.

Nous trouvons tout de suite l’hôtel - restaurant de l’EUROPE, agréable Logis de France où nous pouvons garer nos vélos sous un abri au fond de la cour car la pluie commence à tomber.

Notre table de six personnes trône au centre de la salle de restaurant assez chic dans laquelle nous avons fière allure avec nos cuissards, nos chaussures cyclo et nos tee-shirts fantaisistes.
Le déjeuner est bon mais comme à chaque fois,  l’arrêt au restaurant nous fait perdre trop de temps malgré un service qui a été assez rapide.

Nous cherchons un peu notre route pour sortir de Mauléon par la N149 en commençant par une bonne côte.
Le ciel s’était provisoirement dégagé mais la pluie revient avec force quelques kilomètres plus loin.
Nous quittons la nationale pour une plus petite route.

 

La pluie s’est calmée pour une courte durée.
Il y a maintenant de bonnes côtes pour traverser le Haut-Bocage Vendéen dominé par le Mont des Alouettes à 231 mètres.


Le "Haut Bocage Vendéen" est constitué de sommets granitiques,
derniers contreforts de la chaîne hercynienne bretonne.
Le mont aux alouettes culmine à 231 mètres
et le Mont Mercure à 285 mètres.

Au centre de ces collines, se situe Les Herbiers et le célèbre Puy du Fou.
A l’approche du Puy du Fou, la circulation devient très dense et la pluie redevient très forte.
Les voitures nous dépassent dans des gerbes d’eau sous les regards amusés des enfants qui nous font des signes par la fenêtre arrière des voitures. Nous imaginons les commentaires dans les voitures du genre «Tu as vu les vélos! En plus, c’est des vieux!» … etc…
Tout cela nous laisse de marbre. Nous pédalons.

La pluie cesse définitivement aux Herbiers.
Nous traversons la foire au milieu de la foule, trempés et vêtus de nos beaux habits fluo : discrétion assurée.
Depuis que la pluie a cessé, le vent est devenu plus fort mais le soleil est là.


Après la pluie, petite pause sous le soleil dans la campagne redevenue plate.

Après les Herbiers, nous quittons les collines pour rouler dans une région plate.
Sur la D13, à quelques kilomètres de St Denis de Chevasse, Jacques éclate du pneu arrière.


Jacques éclate son pneu arrière (matériel d'amateur).

La situation est désespérée mais Antoine avait prévu un pneu de secours dit « à tringles souples » qui nous permet de repartir.

Quelques mètres après la réparation du pneu, Jacques constate qu’il a perdu une vis de fixation de son porte bagages. 
La réparation est effectuée grâce à un morceau de fil de fer et à une pince prêtée par un cultivateur local.
Les mauvaises langues parleront de vélo mal préparé. Cela est bien sûr un peu injuste.


Réparation du porte bagages de Jacques. 

Nous continuons notre route assez monotone.
Certains commencent à être un peu fatigués. Nous faisons donc une pause à Aizenay et décidons de prendre une petite route plus pittoresque qui nous permettra de gagner quelques kilomètres.


Nous avons tous un petit coup de fatigue à Aizenay
et nous avons pris un peu de retard à cause des pannes.

 Nous avons pris une demi-heure de retard sur le planning en raison de nos pannes mécaniques.
C’est assez peu sur une telle distance.


Pendant que nous nous soulageons, Alain sort son
arme secréte pour reprendre du tonus : un saucisson!

La petite route est très agréable mais elle comporte de nombreuses côtes.

A la sortie du village l’Ile d’Olonne, nous traversons les marais salants. Cette fois, nous y sommes: odeurs, oiseaux, … nous arrivons au bord de la mer.

Nous arrivons ainsi en assez bonne forme à la Chambre d’hôtes, bien accueillis par les propriétaires.
La maison est récente et très confortable.


Notre hébergement à Olonne sur Mer était très confortable!

Nous sommes à deux par chambre en lits individuels.
Les propriétaires sont d’anciens parisiens qui habitaient à St Germain en Laye. Le patron est un ancien vendeur de bateaux. Ils ont décidé de s’installer en province pour avoir une vie plus saine.
Nous dînons avec eux:
- kir
- huîtres
- sole avec légumes et pommes de terre de Noirmoutier
- fromages
- cerises, café,
le tout accompagné de plusieurs excellents vins et de deux digestifs différents pour terminer.

Après le dîner, vers 23 heures, nous partons à pied voir la mer qui se trouve à environ deux kilomètres.
Il y a beaucoup de vers luisants le long du chemin dans la forêt d’Olonne qui longe la côte.
Il y a du vent sur la plage de Sauveterre et on aperçoit de gros rouleaux blancs, au large dans la nuit.
Il ne fait pas froid.


Vers 1 heure du matin, Doudoux se trempe les pieds dans l'océan.

Nous rentrons tranquillement à la chambre d’hôtes.
A cette heure tardive, il y a beaucoup d’allers et venues de voitures dans la forêt, avec des appels de phares qui révèlent beaucoup de rendez-vous clandestins dans ces endroits déserts.

Finalement, nous sommes au lit à une heure du matin. Nous avons ainsi fait le tour du cadran. 

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